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Cyrano's nose

Cyrano's nose
  • Dernière séquence de l'année. Les 4ème 5 et 1 du Collège Jean Moulin vont travailler sur le thème de l'amour en littérature... Etude de Roméo et Juliette de Shakespeare et bien d'autres odes à l'amour....
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14 juin 2006

CYRANO c'est dans dix jours!!!!

19235_theatre_01C’est à la demande de Coquelin Aîné comédien et directeur du théâtre de la Porte-Saint-Martin qu’Edmond Rostand écrit Cyrano de Bergerac. Un rôle sur mesure que celui-ci va transformer en mythe. Lors de la création de la pièce le 27 décembre 1897, c’est un véritable triomphe. Paris s’enflamme pour ce batailleur, ce rimeur de vers, amoureux transi de sa cousine Roxane, exprimant son amour à travers Christian, personnage falot sur lequel la belle Roxane a jeté son dévolu. Le rôle est éprouvant. Mille deux cents vers sur les 2 570 que contient la pièce qui comprend elle-même plus de 50 rôles. Et surtout il y a ce fameux nez de Cyrano qui participera aussi à sa gloire et pour lequel Coquelin fera plus de cinquante essais. André Brunot fut le premier à incarner Cyrano à la Comédie-Française en 1938, personnage somme toute assez bonhomme, tout en rondeur. Denis d’Inès, Pierre Dux, Jean Martinelli et Maurice Escande reprirent le rôle jusqu’en 1949. Mais c’est avec Jean Piat, en 1964, qu’il prend une tout autre dimension. Il est jeune et malgré son appendice, séduisant. Le comédien marquera le personnage. Cyrano de Bergerac n’a pas été joué à la Comédie-Française depuis trente ans. Aujourd’hui c’est Michel Vuillermoz qui l’interprète dans la mise en scène de Denis Podalydès.

CRITIQUE.Au début de la pièce Denis Podalydès rend hommage à la maison de Molière et à tous les comédiens qui ont interprété le rôle de Cyrano, à travers des images vidéo et un impromptu. Moment de grâce, touchant et plein d’une humilité qui donne d’emblée à l’oeuvre une dimension profondément humaine. S’éloignant du réel, Denis Podalydès imprime à la pièce une dimension onirique qui la propulse d’emblée du côté du théâtre, transgressant le romantisme qui colle à l’action. C’est presque une pièce en devenir qu’il donne à voir en la situant dans les coulisses avec des décors toujours en mouvement. Le Cyrano qu’il a imaginé avec Michel Vuillermoz pour interprète n’est pas un bellâtre affublé d’un nez qui le défigure, mais un homme blessé par sa laideur, agressif dans sa volonté de donner aux autres, pétri de bravoure et d’amour. Un Cyrano qui sait que les mots sont les derniers remparts à l’indifférence et peuvent bouleverser les âmes et les coeurs. Denis Podalydès clame, avec toute la troupe qu’il a réunie autour de lui, un amour immodéré de ce théâtre. Il suffit pour cela qu’une oeuvre provoque ce désir-là. Cyrano se présente, immortel, jusque dans sa funeste beauté.

http://www.figaroscope.fr/theatre/2006060600021206.html

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15 mai 2006

Trouve la bonne définition de Choeur...

Trois définitions possibles, trouve celle qui correspond à l'usage qui en est fait dans Roméo et Juliette...

a - Groupe - ou groupes alternés - chargés d'intervenir collectivement, par le chant, la danse et le récitatif, dans le cadre d'un rituel ou d'un spectacle. Dans le théâtre grec, l'intervention des choreutes, dirigée par un coryphée, est dite choreia. Du choeur grec, et plus tard du choeur médiéval, se sont détachés les interprètes des rôles individualisés qui caractérisent le théâtre occidental. Bourassa 1968, p. 57-61.

b - Partie de l'église généralement réservée au clergé. Dans les églises françaises, le choeur se situe généralement après la croisée du transept, dans le chevet.

c - groupe de chanteurs (choristes) qui chantent ensemble.

Alors? réponses par commentaires..

15 mai 2006

Prologue

Définition : Partie de la pièce qui, chez les Grecs, précède l'entrée du choeur. Robert 1991.

Qu'en pensez-vous? Est-ce le cas ici?

15 mai 2006

Définition plus complète du tragique

TRAGIQUE

Approche du genre : en dépit de l'usage banal que l'on fait de cet adjectif, son acception littéraire est exclusivement liée aux rapports que l'homme entretient avec le destin. Le mot "tragédie" est issu des mots grecs tragos (le bouc) et hedia (le chant). Ce "chant du bouc" est en fait la liturgie par laquelle on avait coutume de célébrer Dionysos. Ceci explique que la tragédie soit un genre sacré et n'ait guère d'autre expression que théâtrale. Au contraire du drame, la tragédie repose sur la conscience de la fatalité, contre laquelle se brisent inéluctablement les entreprises humaines. Devant ce conflit perdu d'avance, les sentiments cathartiques du public sont la terreur, la pitié et l'admiration.

Formes dominantes :
Type de texte :  théâtral.
les sujets tragiques sont souvent extraordinaires et, volontiers empruntés à la mythologie ou à l'histoire ancienne, ils mettent en scène des personnages aristocratiques qui, pris au piège, révèlent la puissance et la noblesse de leur tempérament (cruauté, héroïsme, sacrifice).
la dramaturgie repose sur un état de crise, que les trois unités classiques condensent à l'extrême. L'action bannit la représentation de l'événement au profit de ses retentissements dans l'âme des personnages.
dans le registre tragique, le langage est noble; l'alexandrin lui prête souvent une solennité qui convient à l'expression de la plainte.

Textes théoriques :
J. Racine : préface de Bérénice - N. Boileau : Art poétique - F. Nietzsche : La Naissance de la Tragédie - Alain : Système des Beaux-Arts - L. Goldmann : Le dieu caché - J.M. Domenach : Le retour du tragique.

Œuvres caractéristiques :
la tragi-comédie (P. Corneille, Le Cid) est "une tragédie qui finit bien";
la tragédie religieuse (R. Garnier, Les Juives) est au XVI° siècle une préfiguration de la tragédie classique. Celle-ci s'épanouit au XVII° siècle (P. Corneille, Polyeucte ; J. Racine : Phèdre) avant de disparaître au siècle suivant malgré les efforts de Voltaire (Zaïre).

Exemple :
l'aveu de Phèdre (J. Racine, Phèdre, I, 4).

Mon mal vient de plus loin. A peine au fils d'Egée
Sous les lois de l'hymen je m'étais engagée,
Mon repos, mon bonheur semblait s'être affermi,
Athènes me montra mon superbe ennemi.
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;
Je sentis tout mon corps et transir et brûler.
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D'un sang qu'elle poursuit tourments inévitables.
Par des vœux assidus je crus les détourner :
Je lui bâtis un temple, et pris soin de l'orner ;
De victimes moi-même à toute heure entourée,
Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée.
D'un incurable amour remèdes impuissants !
En vain sur les autels ma main brûlait l'encens :
Quand ma bouche implorait le nom de la Déesse,
J'adorais Hippolyte
; et le voyant sans cesse,
Même au pied des autels que je faisais fumer,
J'offrais tout à ce Dieu que je n'osais nommer.
Je l'évitais partout. O comble de misère !
Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père.
Contre moi-même enfin j'osai me révolter :
J'excitai mon courage à le persécuter.

Pour bannir l'ennemi dont j'étais idolâtre,
J'affectai les chagrins d'une injuste marâtre ;
Je pressai son exil, et mes cris éternels
L'arrachèrent du sein et des bras paternels.
Je respirais, Œnone
, et depuis son absence,
Mes jours moins agités coulaient dans l'innocence.
Soumise à mon époux, et cachant mes ennuis,
De son fatal hymen je cultivais les fruits.
Vaine précautions ! Cruelle destinée !
Par mon époux lui-même à Trézène amenée,
J'ai revu l'ennemi que j'avais éloigné :
Ma blessure trop vive a aussitôt saigné,
Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée :
C'est Vénus tout entière à sa proie attachée.
J'ai conçu pour mon crime une juste terreur ;
J'ai pris la vie en haine, et ma flamme en horreur.
Je voulais en mourant prendre soin de ma gloire,
Et dérober au jour une flamme si noire :
Je n'ai pu soutenir tes larmes, tes combats ;
Je t'ai tout avoué ; je ne m'en repens pas,
Pourvu que de ma mort respectant les approches,
Tu ne m'affliges plus par d'injustes reproches,
Et que tes vains secours cessent de rappeler
Un reste de chaleur tout prêt à s'exhaler.

source : http://www.site-magister.com/paggenr.htm

NDP : Dans le texte ci-dessus. Phèdre vient de se marier à Thésée lorsqu'elle tombe amoureuse du fils de celui-ci. Pour le repousser elle le fait fuir en se comportant en méchante belle-mère, ce qui fonctionne dans un premier temps, mais lorsqu'il revient à la cour, elle craque et tombe malade d'amour et de culpabilité..

En quoi cette histoire est-elle tragique?

Que remarques-tu sur la forme du texte?

Qui est Jean Racine?

12 mai 2006

TRAGEDIE

C'est un genre théâtral qui vise à susciter la terreur (la catharsis).

Il met en scène des familles nobles
qui commettent au moins une faute
entrainant irrémédiablement
une fin mortelle pour les personnages.

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11 mai 2006

essai

11 mai 2006

Un petit poème pour vous...

Amour court vers l’amour

Ainsi l’écolier fuyant loin de ses livres,

Amour quitte l’amour

Comme il va vers l’école avec un regard lourd.

Shakespeare, in Roméo et Juliette ( II, 2)

ig1035

11 mai 2006

Réponses...

Vous devez répondre sur votre cahier, après avoir collé ou recopié les questions.

Mais le/la premier(e) qui envoie la bonne réponse par commentaire sur le blog gagne le cocotier ;_p

11 mai 2006

Oh! des devoirs!

Et ben oui on est à l'école!

Donc voici les premières questions sur le texte:

LE THEATRE : Définir les mots suivants :

  • scène,

  • acteur,

  • metteur en scène,

  • dramaturge,

  • didascalie,

  • acte,

  • drame,

  • tragédie,

  • comédie.

    • Qu'est-ce qui différencie une pièce de théâtre d'un roman?

    • Qu'est-ce qui peut la rapprocher de la poésie?

10 mai 2006

Une interview...

Et oui on a retrouvé une interview de Roméo et de Juliette. Non,ils n'ont pas été interviewés par des anges mais par l'équipe de jeunes reporters de l'est collégien.fr ;-p

 

RENCONTRE AVEC... ROMEO ET JULIETTE

L'EST collégien.fr : Roméo et Juliette, vous êtes le couple symbole des amoureux. Pourtant, votre histoire finit mal ?
JULIETTE : Oui, très mal. Nos deux familles se haïssaient mais Roméo et moi nous nous aimions. Certes, nous étions très jeunes, 16 ans, mais l'âge n'a rien à voir à l'affaire quand on aime
ROMEO : Nous avons du nous marier en cachette de nos parents. Je suis un Montaigu, Juliette est une Capulet et tout le monde à Vérone vous dira que cette rivalité était terrible
JULIETTE : Mais le sort s'est acharné sur nous
ROMEO : Pour avoir tué en duel un cousin de Juliette, j'ai du m'enfuir
JULIETTE : Et j'ai été contrainte par ma famille d'épouser un homme que je détestais. Pour me sauver, un bon curé m'a préparé un breuvage qui m'a plongé dans un profond sommeil qui ressemblait à la mort. On m'enterre donc. Le plan était de me réveiller plus tard et de me faire rejoindre mon Roméo en cachette là où il se trouvait
ROMEO : Malheureusement, j'ai appris le décès de ma bien-aimée et j'ai couru à Vérone. Ignorant qu'elle n'était qu'endormie, de douleur, je me suis empoisonné, ne pouvant vivre sans ma Juliette
JULIETTE : Et lorsque je me suis réveillée, j'ai vu le corps sans vie de Roméo. Je me suis alors poignardée, de désespoir
L'EST collégien.fr : comme c'est émouvant !
ROMEO : Shakespeare a publié notre histoire, en la romançant beaucoup quand même, et depuis, on ne compte plus les films, livres, comédies musicales, chansons, qui reprennent notre histoire.
JULIETTE: Bon, je dois vous laisser, j'ai beaucoup de courrier à rédiger. Savez-vous que chaque année, des centaines de cœurs brisés m'écrivent ? Et je leur réponds! Aussi, n'hésitez pas si vous avez un gros chagrin d'amour, écrivez-moi à Casa di Giulietta, Verona, 37121 ITALIE

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